![/ La vie est une caricature / qui flétrit le rêve / Une nostalgie qui secrète / des anges déchus. / Elle prend une pâleur d'ampoule / électrique. / De ces ampoules qui éclairent / faiblement des halls de gare / ou bien ces bistrots / envahis d'angoisse, / voulant se noyer / dans l'alcool / afin de s'imaginer / des baobabs / ensoleillés aussi hallucinants / qu'un poisson-lune / à travers une vitre. / La vie est une nuit / terrible où chantent / des grincements de barreaux / si étroits, oh ! si étroits / qu'une silhouette / même la plus frêle, la plus effilée / s'étrangle, s'étouffe / avec un sifflement lugubre / de lacet ou noeud coulant. manuscrit du poème 2571b](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2571b.jpg)
BrunoEdan2571b - page n°02
La vie est une caricature
qui flétrit le rêve
Une nostalgie qui secrète
des anges déchus.
Elle prend une pâleur d'ampoule
électrique.
De ces ampoules qui éclairent
faiblement des halls de gare
ou bien ces bistrots
envahis d'angoisse,
voulant se noyer
dans l'alcool
afin de s'imaginer
des baobabs
ensoleillés aussi hallucinants
qu'un poisson-lune
à travers une vitre.
La vie est une nuit
terrible où chantent
des grincements de barreaux
si étroits, oh ! si étroits
qu'une silhouette
même la plus frêle, la plus effilée
s'étrangle, s'étouffe
avec un sifflement lugubre
de lacet ou noeud coulant.
![/ La dignité / est semblable / à un corps / de pustules aux tons / de la vermine / recouvert par une / grande robe de soie / la dignité / est un abri / dans lequel / on cache sa honte / sa pourriture / la dignité manuscrit du poème 2551](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2551.jpg)
BrunoEdan2551 - page n°01
La dignité
est semblable
à un corps
de pustules aux tons
de la vermine
recouvert par une
grande robe de soie
la dignité
est un abri
dans lequel
on cache sa honte
sa pourriture
la dignité
![/ pour mieux se fuir / pour ne pas entendre / l'horrible vérité / parce qu'on a honte / de son vrai visage. manuscrit du poème 2552](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2552.jpg)
BrunoEdan2552 - page n°02
pour mieux se fuir
pour ne pas entendre
l'horrible vérité
parce qu'on a honte
de son vrai visage.