![/ lorsque la crise arrive / Je crie à faire venir des personnes / qui sont à trois kilomètres / à faire ameuter un hôpital / tout entier contre une mort / que je crois voir arriver / de son battement de / pendule, et de son langage / énigmatique de silence / comme la poudre du sablier / qui s'écoule très doucement / pour étouffer un rat. manuscrit du poème 2754](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2754.jpg)
BrunoEdan2754 - page n°01
lorsque la crise arrive
Je crie à faire venir des personnes
qui sont à trois kilomètres
à faire ameuter un hôpital
tout entier contre une mort
que je crois voir arriver
de son battement de
pendule, et de son langage
énigmatique de silence
comme la poudre du sablier
qui s'écoule très doucement
pour étouffer un rat.
![/ Mercredi 8 mai 1980 / / Blues d'asthme / / j'ai failli mourir / cette nuit seigneur / cette nuit, cette fameuse / nuit qui ressemble à la mort. / Oui j'entendais / j'entendais / mon coeur battre / battre comme le / tam-tam des mille sabbats. manuscrit du poème 2587](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2587.jpg)
BrunoEdan2587 - page n°01
Mercredi 8 mai 1980
Blues d'asthme
j'ai failli mourir
cette nuit seigneur
cette nuit, cette fameuse
nuit qui ressemble à la mort.
Oui j'entendais
j'entendais
mon coeur battre
battre comme le
tam-tam des mille sabbats.
![/ Et je me disais / Et je me disais / harcelé par ce / tam-tam / maudit, vais-je en / réchapper, / vais-je revoir le / soleil de feu / mon visage était / crispé, crispé / Il sentait les esprits manuscrit du poème 2588](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2588.jpg)
BrunoEdan2588 - page n°02
Et je me disais
Et je me disais
harcelé par ce
tam-tam
maudit, vais-je en
réchapper,
vais-je revoir le
soleil de feu
mon visage était
crispé, crispé
Il sentait les esprits
![/ du soufre l'assaillir / mais je ne veux / pas mourir / être anéanti / être anéanti / déchiré, dépouillé / par les charognards / de l'abîme / oh mort, oh mort / je ne suis pas prêt à / m'assoupir, m'endormir manuscrit du poème 2589](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2589.jpg)
BrunoEdan2589 - page n°03
du soufre l'assaillir
mais je ne veux
pas mourir
être anéanti
être anéanti
déchiré, dépouillé
par les charognards
de l'abîme
oh mort, oh mort
je ne suis pas prêt à
m'assoupir, m'endormir
![/ jusqu'à ce que les / soleils de feu se / multiplient / j'ai vu la / mort arriver / de son tam-tam / des haches s'entre- / choquant, pour que / l'arbre soit déraciné / et brûlé / quitte, quitte la sombre / et chaude terre. manuscrit du poème 2590](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2590.jpg)
BrunoEdan2590 - page n°04
jusqu'à ce que les
soleils de feu se
multiplient
j'ai vu la
mort arriver
de son tam-tam
des haches s'entre-
choquant, pour que
l'arbre soit déraciné
et brûlé
quitte, quitte la sombre
et chaude terre.
![/ j'ai vu la mort / avec son visage blême / et palpitant / mais la vie est plus / horrible qu'elle, / car on a toujours / un corps avec l'esclavage / au bout. manuscrit du poème 2591](https://brunoedan.com/src/poete/BrunoEdan2591.jpg)
BrunoEdan2591 - page n°05
j'ai vu la mort
avec son visage blême
et palpitant
mais la vie est plus
horrible qu'elle,
car on a toujours
un corps avec l'esclavage
au bout.